Chouan : Contraction du mot Chat-huant qui désigne un rapace nocturne aussi appelé hulotte.
Plusieurs versions sont possibles quant à l'apparition de cette appellation :
- Les Faux-sauniers utilisaient ce cri pour communiquer entre eux la nuit et signaler la présence des forces de l'ordre chargées par les gabeleurs de les arrêter.
- Ce sobriquet aurait été donné à un aïeul de Jean Chouan, bûcheron triste et taciturne, qui vivait dans les bois. Ce surnom serait resté pour désigner la famille Cottereau, puis l'ensemble de la bande des paysans royalistes et catholiques dont Jean Cottereau était de devenu le chef. Les Chouans auraient été surnommés ainsi car ils utilisaient le cri de cet oiseau comme signe de ralliement la nuit.
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Faux-saunier : Sous le régime monarchique, les faux-sauniers pratiquaient la contrebande du sel entre la Bretagne, Pays d'Etat au régime particulier, et le reste du pays. A l'époque, le sel était soumis à l'impôt très impopulaire de la "gabelle". La population était bienveillante à l'égard de ces trafiquants et détestait les gabeleurs.
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Gabelle :Impôt indirect perçu sur la vente du sel. Cet impôt était particulièrement impopulaire, car le sel était couramment utilisé pour la conservation des aliments comme la viande ou le poisson.
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Gabeleurs ou gabelous : Agents des impôts indirects chargés de recouvrer l'impôt sur le sel. Ces agents étaient des personnes privés et non des agents du roi, car la gabelle était un impôt affermé. Ceux-ci percevaient la taxe pour leur propre compte et reversaient au trésorier du roi une redevance forfaitaire. La contrebande leur causait donc un préjudice direct.
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